Organisation des tranches d’âge
3 tranches d’âge existent à la FFE :
Les petites ailes, de 7 à 12 ans
Chaque fillette est une Petite aile. La cheftaine est appelée Plume grise. Le local est le nid où se réunit tout le petit groupe : l’Envolée. Celle-ci est répartie en Couvées, groupe de 6 fillettes menée par la Plume noire.
Au fur et à mesure qu’elles acquièrent des compétences, la fillettes devient Bec jaune, puis Bec dur et enfin Aile rapide. Ainsi, elle est une vraie Petite Aile !
Les éclaireuses, de 11 à 16 ans
Une compagnie d’éclaireuses est constituée de clans, des groupes de 6 à 8 éclaireuses sous la responsabilité d’une cheffe de clan (CC) assistée d’une seconde (SC).
La jeune fille éclaireuse est tout d’abord Petite Bleue, puis Aspirante, puis 2ème classe. Quand l’éclaireuse a fait sa promesse, elle peut alors devenir 1ère classe.
Les éclaireuses aînées, à partir de 16 ans
Une équipe d’Éclaireuses Ainées se compose de 10 à 15 membres. Elle est dirigée au début par une cheftaine. Au bout d’un an, l’équipe élit parmi ses membres une Cheffe d’Équipe, qui choisit alors un second et répartit les tâches. Dès lors, l’équipe se dirige elle-même, la Cheftaine gardant le rôle de conseillère. Les quelques règles qui guident la vie de l’équipe sont exprimées dans la charte de l’équipe. Toutes les équipes d’E.A. ont un symbole commun : le feu, le foyer. Elles se choisissent un nom en rapport : l’étincelle, la flamme, la lumière…
Toutes les photos sont issues du site fr.scoutwiki.org/
Loi et promesse
Les éclaireuses et les éclaireuses ainées ont le même texte pour la Loi et pour la Promesse.
La Loi de l’éclaireuse
- Une éclaireuse est loyale, on peut compter sur elle, elle ne ment jamais.
- Une éclaireuse est disciplinée et obéit joyeusement. Elle est exacte et ordonnée.
- Une éclaireuse est calme, elle sait se dominer.
- Une éclaireuse est énergique et travailleuse, elle ne craint pas les difficultés.
- Une éclaireuse est bonne, elle est obligeante et polie.
- Une éclaireuse est l’amie de tous et la sœur des autres éclaireuses.
- Une éclaireuses est simple, elle est sobre dans ses goûts et sa parure.
- Une éclaireuse est l’amie des animaux et des plantes.
- Une éclaireuse est toujours de bonne humeur, elle s’efforce de faire régner la paix autour d’elle.
- Une éclaireuse est pure dans ses pensées, ses paroles, ses actes.
La promesse
L’éclaireuse, selon ses convictions, fait sa Promesse sous l’une des deux formes suivantes.
Avec l’aide de Dieu, je promets sur mon honneur de faire tout mon possible pour :
- Servir Dieu, la patrie, la famille
- Aider les autres en tout temps
- Obéir à la Loi des Éclaireuses
ou
Je promets sur mon honneur de faire tout mon possible pour :
- Servir l’Idéal, la Patrie, la Famille
- Aider les autres en tout temps
- Obéir à la Loi des Éclaireuses
Les livres de Lézard
Les livres de Lézard ont eu une grande influence au sein de la FFE.
Qui est Lézard ?
Aimée Martin est une éclaireuse suisse, née à Moscou, d’une mère russe et d’un père suisse. Sa première langue maternelle est le russe. Ses parents décident de partir en Suisse où les écoles ont la réputation d’être excellentes. Ils s’installent à Genève. Elle est très jeune encore quand elle quitte la Russie, et apprend le Français qui devient sa deuxième langue maternelle. Qui le devinerait en voyant l’aisance de ses textes, la justesse de son vocabulaire et l’harmonie de ses lignes ? Elle aura la même vie que toutes les petites filles suisses. Elle devient éclaireuse, puis cheftaine, et c’est dans ce cadre-là qu’elle écrit les poésies que nous connaissons, qu’elle signe de son totem : Lézard.
Que sont ces livres ?
Les livres de Lézard sont trois recueils de textes poétiques à destination des éclaireuses. Elle écrivait beaucoup. Ses livres étaient très appréciés en Suisse francophone comme en France.
Ils s’adressaient quasi exclusivement à la section Unioniste car les textes font presque tous référence à l’Évangile. Ils n’étaient pas diffusés par la FFE et de nombreuses éclaireuses possédaient un exemplaire ayant appartenu à leur mère.
La section Unioniste utilisait beaucoup ces textes, simples, et dont le contenu était à la portée des éclaireuses. Ils servaient aux cérémonies (Promesse, salut aux couleurs, feux de camps …) ou pour apprendre à construire un moment de culte, ou un moment « spirituel » au camp. Mais ils ne faisaient pas toujours l’unanimité, certaines cheftaines les récusaient, les jugeant trop mièvres.
Ces livres, édités en Suisse, coûtaient chers. Rares étaient celles qui pouvaient les acheter. Les éclaireuses se les rachetaient l’une à l’autre. Il arrivait même qu’une éclaireuse obtienne enfin son troisième livre, au moment de quitter les éclaireuses.