Marie Médard s’engage très jeune contre le nazisme et fait partie d’un groupe d’étudiants qui portent des fausses étoiles pour protester contre le décret qui impose le port de l’étoile jaune aux Juifs.
Elle s’engage dans la Résistance par l’intermédiaire d’Hélène Berr. Elle accompagne des enfants juifs en zone sud. Début 1944, elle rejoint le réseau Jonque.
Arrêtée, torturée puis déportée, Marie Médard gardera le silence. Incarcérée un temps à la prison de Fresnes, sa route croise celle de Jacqueline Fleury-Marié.
Marie Médard revient en 1945 de Ravensbrück. Elle participera avec Germaine Tillon et Anise Postel-Vinay au travail sur les archives et contribuera à l’association des anciennes déportées.
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Un ouvrage est consacré sur son engagement dans la Résistance : Cécile Leblanc, Marie Médard, une jeune résistante, éditions Ampelos, p. 144, 2021.