Shatta Simon, résistante de la Maison de Moissac

Shatta Simon à Moissac, photo origine inconnue

Née en Roumanie, Shatta Simon fait partie de la section israélite de la FFE comme cheftaine, tandis que son époux Édouard dit Bouli est aux EI. Durant la guerre, elle appartient à la Sixième : la 6ème section de l’Union générale des israélites de France (UGIF) à laquelle les organisations juives ont l’obligation de se rattacher sous le régime de Vichy. La Sixième correspond à l’organisation du scoutisme israélite (les EI et la FFE-I), et devient rapidement une organisation de résistante juive, entre réseaux de résistance civile (sauvetage, fourniture de faux-papiers), puis de résistance armée (avec plusieurs maquis).

Avec son époux, elle ouvre à partir de 1939 la Maison de Moissac, qui devient durant la guerre, un lieu de refuge pour des enfants juifs et un lieu de passage pour des personnes engagées dans la résistance juive. On estime que plus de 500 enfants y furent cachés. Vous pouvez en savoir plus notamment ici.

Sa page Wikipedia est disponible ici.