Pour découvrir sa vie et quelques uns de ses engagements, c’est par ici.
Élisabeth Fuchs
Pionnière du scoutisme féminin laïque
Élisabeth Fuchs a lancé la première section d’éclaireuse en France avant même la création de la FFE.
Elle a fondé un foyer de jeunes filles au 22 rue de Naples à Paris en 1912. L’objectif étant de mettre à disposition des dortoirs, repas et différents cours pour des jeunes femmes souhaitant travailler ou étudier à Paris et venant de Province. Ce foyer fait partie de l’Union chrétienne des jeunes filles, d’origine protestante.
Alors que le scoutisme n’est que peu développé en France et réservé aux Garçons, Élisabeth Fuchs crée une section de Girl Guides au sein de son foyer. Elle la souhaite ouverte à tous, peu importe leurs confessions. Par la suite, d’autres sections se créent notamment à la Maison Verte.
Malgré la création de la FFE en 1921, la section de Paris-Naples n’intègre que très tardivement la fédération.
Il ne semble pas exister d’explications claires à cette volonté de garder indépendante cette section, à part peut-être des divergences d’opinions et de caractères entre les fondatrices de la FFE et Élisabeth Fuchs.
Élisabeth Fuchs semble avoir consacré sa vie à ce foyer et à cette section d’éclaireuses. On lui connaît, par ailleurs, des activités de conférencières en France et États-Unis.
N’hésitez pas à consulter sa fiche wiki pour plus d’informations !
Diane (Dja)
Marguerite Walther
Pionnière du scoutisme non confessionnel et figure incontournable de la FFE
Sans les Astrales… je n’aurais jamais appris à connaître le parcours de Marguerite Walther. Et quelle tristesse ce serait! S’il devait y avoir une “fondatrice” aux Eclaireuses Eclaireurs de France, ce serait elle.
Après pas mal de travail et beaucoup trop de temps “inutile” passé à lire ses lettres, ce que d’autres disaient d’elle… elle a désormais sa page Wikipedia! C’est aussi la première création d’article ex-nihilo du projet
Sans redire son parcours, ce qui m’a le plus marqué chez elle : une forme d’idéal très fort qui l’anime, un engagement au bénéfice de “toutes les petites françaises”, et singulièrement auprès des plus pauvres, comme celles de la rue Mouffetard. C’est cet idéal qui la fera défendre et animer “l’esprit FFE”, qui voit dans la collaboration de femmes de toutes spirirualités une richesse.
Le 25 juillet 1921, elle défend le principe de l’extension du mouvement des éclaireuses unionistes à une fédération plus large, qui permette à toutes de “se sentir à l’aise”. A 2h du matin, elle écrit à Renée Sainte-Claire Deville, dont elle sera très proche toute sa vie :
Tout le monde sent la gravité de l’heure. Je me tais, parce que je suis émue, parce que je respecte ces luttes intimes. J’aurais peur de dire quelque chose qui pourrait toucher si peu que ce soit à des convictions si sincèrement vécues. Et puis j’admire; c’est merveilleux de rencontrer des êtres si parfaitement chics. J’éprouve intensément le sentiment de la similitude : toutes les âmes sont semblables dans leur profondeur
Le lendemain matin …
Le rêve s’est réalisé, le principe de la fédération est voté! Par quel miracle l’Assemblée, hier si houleuse, si partagée, s’est-elle retrouvée aujourd’hui avec une opinion si unanime? Mystère des choses qui doivent être et devant lesquelles les barrières tombent d’elles-mêmes.
Elle est aussi à l’origine d’une “loi du chef”, ayant considéré que si les éclaireuses en avaient une à suivre, il en allait de même pour les adultes :
Renée Sainte-Claire Deville en parlait ainsi en 1943:
Ses amitiés furent, dans sa vie, autant de sources jaillissantes qui venaient, disait-elle, l’empêcher de se durcir et de se déssécher et renouveler son ardeur au travail
Maud
Marguerite Charpentier, militante du logement social
Hop, la page de Marguerite Charpentier vient d’être publiée sur wikipédia !
Il s’agit d’une militante du logement social, fondatrice d’une communauté missionnaire de femmes laïques à Chaville, et commissaire et cheftaine d’une troupe de petites ailes.
Nous n’avons pas de photo d’elle, si quelqu’un·e en a une publiable sur wikipédia, faites-nous signe !
Suzanne Carr
Militante des UCJF
Une nouvelle Fiche en ligne : celle de Suzanne Carr.
Une militante protestante française qui a contribué à l’emergence du scoutisme féminin en France !
Engagée dans de nombreuses associations unionistes au début de 20ème siècle, Suzanne Carr est très engagée sur les questions d’hygiène sociale. Elle tient notamment une revue d’éducation familiale et anime des “causeries” à la radio. Elle milite aussi pour le suffrage des femmes. C’est elle qui, dès 1912, tente d’introduire le scoutisme féminin au sein des UCJF.
N’hésitez pas à aller découvrir sa fiche wikipédia !
Marie Diémer
Pionnière de l’action sociale et du guidisme
Ça y est, la page Wikipédia de Marie Diémer a été complétée, tant pour le travail qu’elle fait pour la formation des précurseuses du travail social en France que pour sa contribution à la création des Guides de France… et tout cela toujours avec sa grande copine Renée de Montmort.