Samedi 12 décembre 2020, Jacqueline Fleury-Marié soufflait ses 97 bougies.
J’avais lu son livre de témoignage et je prévoyais d’aller la rencontrer. Mais vu la situation sanitaire, impossible d’aller à Versailles.
Son anniversaire offre l’occasion de se pencher sur son livre. Un bien beau témoignage. Une page m’intrigue. Elle raconte dans la prison de Fresnes comment elle communiquait avec une autre détenue en tapant des messages en morse sur les tuyaux. Elle l’a appris chez les scouts, évidemment. Elle le dit page 68. Il se trouve que la détenue qu’elle soutient est une femme que je connais un peu, Marie Médard-Fillet. Un livre sort d’ailleurs bientôt sur elle, on en reparlera !
Me voilà décrochant mon téléphone pour appeler Jacqueline Fleury-Marié pour lui souhaiter son anniversaire. Elle m’accueille gentiment au téléphone, même si elle a été visiblement interrompue dans une réunion amicale ou familiale. Il y a du monde autour d’elle.
Elle me confirme donc qu’elle a passé quelques années chez les Guides de France à Poitiers où son père avait été nommé après plusieurs années à Strasbourg et avant d’arriver à Versailles en 1939. « Le reste, vous l’avez dans le livre ! » me suggère-t-elle.
Je sais bien, je l’ai lu. Et d’ailleurs je lui dis que je voudrais bien la rencontrer un jour, quand ce sera possible.
Bon anniversaire, chère Jacqueline, et au plaisir de vous voir en vrai.
Laure Salamon
Sa fiche wikipedia est à lire là et pour lire mon article c’est par ici.
Et sinon je vous recommande la lecture de son ouvrage, elle ne parle pas de son enfance ni de son expérience scoute, mais son témoignage de résistante, déportée, survivante est passionnant.