Une Sacrée découverte qu’à été pour moi la vie de Évelyne Safir Lavalette. L’occasion de découvrir une nouvelle femme militante mais aussi de découvrir les milieux militants algériens de l’époque et des témoignages de femmes emprisonnées durant la guerre d’algérie.
Evelyne Safir Lavalette est issue d’une famille de pied noir, elle s’implique au sein des guides de France et dans l’action sociales au sein d’autres mouvements associatif. C’est dans ce cadre qu’elle découvre la réalité des conditions de vie des populations rurales algériennes et la pauvreté des secours publics par rapport à la population européenne.
Dès 1955, elle rejoint le FLN et milite pour l’indépendance algérienne.
Elle accueille dans son appartement des combattants du FLN et devient agent de liaison. Elle assure l’impression de tracts, et le transport de matériel. Elle participe à l’impression du journal El Moudjahid (journal algérien, organe officiel de communication du Front de libération nationale, publié pendant la guerre de libération nationale algérienne).
Elle est arrêtée et torturée en 1956. Elle est condamnée à 3 ans de prison pour avoir hébergé des nationalistes et pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
En 1959, elle est graciée et expulsée en France. A l’indépendance de l’Algérie, elle est élue à l’Assemblée constituante puis élue à l’assemblée nationale en 1964. Elle a alors abandonnée la nationalité française pour la nationalité algérienne.
Elle publie en 2013 une autobiographie aux éditions Barzakh, Juste Algérienne… comme une tissure.
Je vous conseille de consulter sa page wikipédia qui a été récemment améliorée par mes bons soins. Si par le plus grand des hasards, vous découvrez sa biographie dans une librairie française, n’hésitez pas à nous contacter, je la cherche en vain.
Diane